Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
TAKE A BREATH
22 août 2015

ELECTRIQUE, LOLITAS, QUIET, JEUNES TYPIQUES, ARTY

Bon, on va essayer d'éviter les clichés façon soirée du mardi "Connaissances du Monde" au cinéma "L'Eden", mais ce vendredi a été pour le moins sur le thème "Japon, terre de contrastes". 

D'abord Akihabara, Electric Town. Les magasins d'électronique se mélangent aux boutiques de figurines de mangas,  aux magasins de jeux vidéos, c'est le paradis de la culture Otaku. Les boutiques s'enchaînent à l'horizontale le long des trottoirs, mais également à la verticale. Et là faut faire gaffe car je veux préserver l'innocence du geek qui m'accompagne, innocence angélique toute auréolée de sa chevelure blonde et de son regard clair.

Il est en effet difficile de ne pas confondre les étages réservés aux adultes, généralement l'étage le plus élevé, ce qui nous conduirait si nous en avions le temps, à disserter sur la proximité ainsi créé par l'altitude entre enfer et paradis, de ceux des séries mièvres où des lolitas ingénues aux cils immenses, à la poitrine idoine et aux fessiers gigantesques qui semblent créées pour apporter un peu d'affection aux adloescents boutonneux japonais en quête de douceur dans une société où la pression sociale est permanente, en ayant un peu marre de Pikatchou... Bon on va s'arrêter là sur l'analyse de la psychologie japonaise. Ce qu'on peut dire c'est qu'à part le numéro de l'étage, cela se différencie par 10cm2 de tissu, au plus.  "Maël, tu redescends au niveau 1, on va acheter des cartes Pokemon. Et non on va pas au 4F...". Avant de reprendre la JR Yamanote line à la gare nous allons boire un verre au AKB48 Café. Ambiance étrange dans ce bistrot à la gloire du Girls Band AKB48 (Akihabara 48) où l'on est servi par des serveuses courts vêtues, façon collégiennes japonaises, à l'instar des chanteuses du groupe que l'on peut voir sur les vidéos qui tournent en boucle dans la salle. La clientèle est essentiellement masculine, de tous âges, chaque consommation prise permet de repartir avec un sous-boc à l'effigie d'une des chanteuses, elles sont plus de soixante paraît-il. Ce qui gêne le plus c'est le grand sourire et la gentillesse dont les serveuses font preuve quand elles s'adressent aux clients et le masque triste que prennent leurs visages dès qu'elles tournent les talons.

On s'échappe à Yanaka, un quartier calme et typique aménagé à la période Edo. Le contraste avec notre début de journée est total. Nous serpentons dans les petites ruelles du quartier, allant de temple en temple, ballade sympa. Nous déjeunons au Habaya, un bistrot minuscule qui date des années 30. La clientèle est jeune, les plats simples et bons. 

Arrêt à Shinjuku pour prendre 202 m de hauteur à l'observatoire sud du Tokyo Metropolitan Government building. L'architecte s'est inspiré de "Notre Dame de Paris". "Je voyais ça plus haut dans le film de Disney" lâche Maël. 

Retour à la foule et à la culture manga et djeuns', Harajuku et Takeshita-Dori où les boutiques de vêtements de personnages de mangas s'emmêlent avec celles de glaces et crêpes dégoulinantes de sirop et de chantilly. La rue est bondée, la moyenne d'âge doit être de 15 ans, "jeunes-typiques" japonais. 

Nous nous enfonçons un peu plus loin dans Harajuku Street et visitons les ateliers d'artistes de "Design Festa" . Dans un des ateliers on nous sollicite pour contribuer à un tableau . C'est foutraque, sympathique et coloré.

Dîner non loin de la gare de Shiinamachi. Nous poussons une porte au hasard et tombons sur un bar à Sushi de quartier. Les clients se serrent pour nous laisser deux sièges au comptoir . Personne de parle anglais, la carte est en japonais. Nous commandons un peu au pif et paf on a tout bon. Nous ne reconnaissons pas tout ce que nous avalons mais c'est très bon. Sommes félicités par un client pour la qualité de notre jeu de baguettes, c'est donc fiers comme des samourais après avoir été jeter leur gourme dans une maison de geishas peu farouches trucider le Seigneur de la ville basse pour le compte du Shogun et contre moult pièces d'or que nous rentrons à notre hôtel. 

JAPON_201608_006

JAPON_201608_008

JAPON_201608_017

JAPON_201608_028

JAPON_201608_037

JAPON_201608_038

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
TAKE A BREATH
Publicité
Archives
Publicité